" ... Il n'y a aucun genre de combat auquel Marcellus ne f t apte, et o il ne se f t exerc ; toutefois, c'est dans le combat singulier qu'il se montrait sup rieur lui-m me: jamais il ne refusa un d fi, et il tua tous ceux qui os rent le provoquer. En Sicile, il sauva Otacilius, son fr re, en danger de perdre la vie, en le couvrant de son bouclier et en tuant ceux qui se jetaient sur lui. Aussi, d s sa jeunesse il avait re u de ses g n raux des couronnes et autres r compenses militaires. Sa r putation s' tant accrue encore, le peuple l' lut dile curule, et les pr tres, augure. L'augurat est un sacerdoce auquel la loi confie particuli rement le soin d'observer les signes des oiseaux, et d'en tirer des pronostics pour les choses venir.
Pendant son dilit , il se vit dans la n cessit d'intenter une accusation qui lui r pugnait. Il avait un fils du m me nom que lui, jeune, beau, non moins estim de ses concitoyens pour l'excellence de son ducation que pour sa bonne conduite. Capitolinus, coll gue de Marcellus, homme d bauch et violent dans ses passions, s' prit d'amour pour lui, et lui fit des propositions: l'enfant les repoussa d'abord seul, et garda le silence..."