Ce ne sont ni Aristote, ni Platon, ni Hegel, ni Heidegger qui m'aide d velopper le pr sent trait , car ma conception n'a rien voir avec l' tre abstrait des scolastiques, avec l' tre ontologique de la dialectique ou avec un tre-l qui aurait toutes les mis res s'arracher sa condition existentielle. Il n'y a pas pour moi un paradis de l' tre qui plane au-dessus de nos t tes ou auquel je ferais r f rence comme un sol touffu o serait plant e ma personne, telle une plante assoiff e. Lorsque j'ouvre les yeux et que je regarde par la fen tre, les existants que je vois b er dans leur ph nom nalit ne sont rien d'autre que des aspects de ce que je suis. C'est moi que je vois dehors dans la rue ou au loin dans le ciel o brillent les toiles. Mon tre me donne le sentiment d' tre indissociable de tout ce qui existe, avec quelque chose en plus, puisque cette aperception est associ e l'id e que je me fais de moi-m me, lorsqu' chappant tous les traits distinctifs d'une essence s par e, je comprends que je suis toutes choses sans cesser d' tre moi par une sorte de globalindividuation.
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