... Tu me posais des questions, auxquelles je ne r pondais que par monosyllabes, sur ma vie, mes occupations, mes repas. Tu n'as jamais su combien j' tais mu, voir les efforts que tu faisais pour me montrer que tu t'int ressais mon travail. Mais vivre Paris nous rend autres que nous ne sommes: nous en venons avec ce que nous croyons tre des id es sur notre sup riorit intellectuelle et morale. C' tait plus fort que moi: je ne pouvais te donner ces d tails qui t'auraient fait si grand plaisir. Et tu es parti - qu'il en est souvent ainsi - sans me bien conna tre, sans savoir ce qu'il y avait au fond de moi-m me, puisque tu as demand que je devienne bon. Mais ce n'est pas du tout ta faute...