" Ce qui ressort clairement de cette longue enqu te physiologique, c'est que, soit au nord, soit au midi, les cagots ne se distinguent sous aucun rapport des gens reconnus toujours comme indig nes. Leurs traits, leurs moeurs, leurs habitudes sont les m mes. Bien plus, -- et la remarque a grande valeur ici, -- les idiomes des diff rentes vari t s de parias sont compl tement ind pendants l'un de l'autre; chacun d'eux parle la langue m me du pays o il est n , breton chez les Bretons, basque chez les Basques, b arnais chez les B arnais. Or comment admettre que, s'ils appartenaient une race unique et distincte, contraints partout de ne vivre qu'entre eux, ils n'eussent pas gard dans l'expression de leurs sentiments ou de leurs id es un souvenir quelconque de l'origine commune ? ..."