" Il serait superflu de rien ajouter ? ce qu'?crivait M. Durkheim, dans la pr?face du Syst?me de Descartes, sur ce qu'a ?t? la partie proprement historique de l'enseignement d'Octave Hamelin. Ce qu'on doit dire cependant, c'est que l'?tude de la pens?e d'Aristote en est, sans nul doute, l'exemple privil?gi?. L'intelligence toujours p?n?trante des doctrines s'y appuie en effet sur l'?rudition la plus substantielle et la plus ?tendue, acquise par vingt-cinq ann?es de constante familiarit? avec les oeuvres du ma?tre et avec les interpr?tations qu'en ont donn?es ses commentateurs. Il n'est pas un ?l?ve d'Hamelin qui ne garde le souvenir de ses explications d'Aristote, et pour eux c'est un regret que le public philosophique n'en poss?de pas d'autre t?moignage que sa traduction, avec commentaire, du livre II de la Physique. Ce qui donnait ? sa m?thode son originalit? profonde c'est qu'elle conciliait, avec une incomparable ma?trise, l'analyse philologique du texte, la d?termination exacte du sens, o? avaient excell? un Trendelenburg, un Waitz, un Bonitz, avec l'effort d'un penseur qui cherche, en vue de la culture philosophique, ? d?gager l'esprit des doctrines, ? en mesurer la part l'efficacit?..."
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