" En automobile, pour la premi re fois depuis bien longtemps, M. Cyprien Jeansonnet livrait la caresse du vent printanier sa t te auguste et candide, agr ablement ronde, classiquement glabre et dont la bouche spirituelle contrastait avec des yeux limpides, d'une tranquille na vet . Il avait pos son chapeau de soie sur ses genoux et laissait flotter ses longs cheveux gris. Ainsi, tressautant et inqui t par la rapidit de la course, il franchit le boulevard des Capucines, la rue Royale, la place de la Concorde, le pont, et p n tra dans l'ombre studieuse de la rive gauche..."