"... Que pouvaient les girondins? Ils avaient contre eux la commune, le tribunal r volutionnaire, tous les agents de l'autorit publique; ils ne pouvaient donner un ordre sans tre d sob is. Dans le lieu m me de leurs s ances, les tribunes publiques vocif raient contre eux sans qu'ils eussent le pouvoir de chasser les perturbateurs. Il est vrai qu'au scrutin ils avaient la majorit , c'est- -dire quelques voix de plus que leurs adversaires, voix timides, incertaines, toujours pr tes les abandonner. Mieux e t valu quelques soldats: ils n'en avaient pas un. Les seules troupes qu'il y e t alors dans Paris taient quelques milliers de volontaires recrut s dans les cabarets pour la guerre de Vend e, et sold s par la commune, qui les avait mis sous les ordres du septembriseur Henriot..."