Qu'il s'agisse d'ecrire sous le nom de Pythagore, d'Orphee, de la Pythie, ou encore de Paul de Tarse ou d'Enoch, les Anciens usaient de noms d'emprunt celebres pour s'exprimer. Phenomene fondamental de l'Antiquite, la pseudepigraphie n'a cependant fait l'objet d'aucune monographie avant les annees 1970, avec le livre de Wolfgang Speyer, Die literarische Falschung im heidnischen und christlichen Altertum (1971), et les Entretiens de la Fondation Hardt,...