Marie Solf ge tait petite. Pieds nus, elle mesurait peine un m tre soixante. Son regard d cid et ses yeux clairs dessinaient de petites esquisses de lumi re pos es sur le chemin d'un avenir qui paraissait radieux. Avec ses airs de jeune fille sage, bien lev e, on l'imaginait mieux devant le clavier d'un piano qu'aux prises avec la violence et le danger du monde de la r sistance. Pour moi, elle tait plus proche de La Petite Chronique d'Anna Magdalena...